Les bateaux naissent en forêt.
Nouvelle édition augmentée de 20 pages.
Primé par l'Académie de Marine en 2001.
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la conquête des océans et la découverte de notre planète n'ont pu s'accomplir que grâce à la maîtrise technique du bois et de la forêt, trait d'union entre la Terre et la Mer. L'ouverture au monde, la prospérité du commerce et de la pêche, la gloire de nos armes et la défense de nos intérêts sur mer ont directement dépendus de la capacité de nos forêts à procurer des bois aptes, pour leurs qualités particulières, à la construction navale. Nos forêts, trop souvent sollicitées à l'excès, n'ont cessé de les fournir pendant six siècles au prix d'efforts incommensurables. C'est à un voyage de la forêt jusqu'à la mer que l'auteur, forestier de métier et marin de passion, nous convie au travers de six siècles de relations parfois tumultueuses entre les Eaux et Forêts et la Marine ; six siècles d'histoire de France et de la Marine qui ont façonné la forêt française, de nos jours plus belle et plus tendue que jamais après plus de dent cinquante de gestion équilibrée. En nous rappelant que les racines de nos bateaux furent dans nos forêts, qui toutes ont été prospectées par les agents de la Marine, ce dont nombre d'entre elles gardent un souvenir vivace, Jean-Marie Ballu nous fait cheminer de siècles en siècles avec l'arbre depuis sa plantation jusqu'à son utilisation sur les chantiers navals ; grande aventure qui se poursuit aujourd'hui avec la reconstruction de bateaux traditionnels te la mise en chantier de navires de liaison ou de pêche bénéficiant des techniques nouvelles de l'industrie du bois
Cette nouvelle édition, encore plus belle, a été revue et augmentée de 20 pages :
- La fin de la reconstruction de l'Hermione, passée des mains habiles des charpentiers à celle des marins, avec des photos inédites sur l'océan.
- La marine de transition, de Napoléon III à la IIIème République, lorsque les premiers cuirassés se présentèrent dans leurs habits de fer, mais c'était bien les derniers grands vaisseaux en bois, avec une muraille de 80 cm d'épaisseur de chêne, simplement plaqué dans les hauts de 12 cm de fer. L'auteur y raconte comment l'augmentation de la taille des navires sonna la fin de la marine en bois et à voiles.